En matière de gastronomie, la popularité des fameux sushis japonais n’est plus à démontrer. Ces plats sont de plus en plus demandés dans les restaurants, et beaucoup d’amoureux de la bonne cuisine s’intéressent aussi bien à leur dégustation qu’à leurs origines, leurs particularités ou leurs préparations. Eh bien, si vous faites partie de ces derniers, cet article vous sera d’une grande utilité, car nous vous dévoilons ici les quatre principaux points à maîtriser pour devenir incollable à ce sujet. Focus !

Sommaire

Point N°1: historique et origines du sushi

À la base, le sushi n’était pas un plat, mais plutôt une technique japonaise de préservation du poisson. En réalité, la technique n’était même pas japonaise au départ, mais elle est venue plutôt du sud-est de l’Asie. Elle consistait à envelopper le poisson éviscéré dans du riz fermenté afin de le stocker durant plusieurs mois. Le riz quant à lui était ensuite jeté. Ce n’est que plus tard, lorsque le riz s’est érigé en aliment incontournable au Japon, que le poisson a commencé à être mangé avec ce dernier, donnant ainsi naissance à la toute première forme de sushi, le nare-sushi.

Au début du XIXe siècle, Hayan Yohei donne naissance à la forme de sushi la plus connue aujourd’hui, le nigiri-sushi. Il existe d’ailleurs une chaîne de restaurants japonais qui porte son nom. Depuis, de nouvelles formes de sushi n’ont cessé d’apparaître : d’amélioration en amélioration, de personnalisation en personnalisation et de région en région, on distingue de nos jours des formes bien diverses et variées de sushi à travers le monde entier. Les itamae (chef en japonais) ne manquent pas de démontrer leur créativité tout en respectant l’esprit de préparation du plat.

Point N°2 : les différentes formes de sushis !

Pour rappel, le sushi est un plat originaire de la cuisine japonaise composé de façon standard de riz vinaigré appelé shari, d’algues et de poisson cru ou de fruits de mer. C’est le plat japonais le plus connu et le plus dégusté au monde, et il en existe différents types. Les variétés les plus répandues sont les Nigirizushi, les Makizushi et le Chirashizushi.

Le Nigiri-zushi ou nigiri sushi

Cette forme de sushi se rencontre assez fréquemment. Elle est constituée d’une boule de riz vinaigré soigneusement formée manuellement et recouverte d’une tranche de poisson cru ou de fruit de mer. C’est la forme standard et la plus répandue du plat de sushi à l’international. Beaucoup de restaurants français servent du bon nigiri-sushi de nos jours, à l’instar de Côté Sushi Bordeaux.

Le Maki-zushi

Cette forme de sushi est également de plus en plus répandue dans les restaurants asiatiques. Il s’agit de rouleaux d’algues rouges comestibles (appelés Nori) renfermant du riz vinaigré et de délicieuses garnitures. Le tout est enroulé avec un tapis de bambou pour donner une forme cylindrique très esthétique. Il suffit de couper en morceaux bouchés pour une dégustation simple et aisée.

Le Chirash-izushi ou chirashi

Contrairement aux deux premières formes, le chirashi n’est pas un plat assemblé. Il s’agit d’un bol de riz vinaigré sur lequel on dépose des garnitures généralement froides comme du saumon, du thon, de l’avocat, d’autres ingrédients issus de la mer ou des légumes. Suivant les régions, les ingrédients peuvent parfois être crus ou marinés.

Il faut noter qu’il existe d’autres variétés de sushi qui ne sont pas forcément très répandues. On peut citer entre autres le Temaki-zushi, le Nare-zushi, l’Oshi-zushi, l’Inari-zushi, etc.

Point N°3 : comment sont produits les sushis ?

Au Japon, la fabrication du sushi dépend du type de restaurant dans lequel vous vous rendez. Si vous vous rendez dans un restaurant modeste, des machines automatiques sont utilisées pour produire un nombre assez important de sushis, et le riz est également cuit à l’avance tant la demande est grande. Les sushis proprement dits sont également disponibles frais ou surgelés en production industrielle dans les supermarchés.

Si vous vous rendez dans un grand restaurant chic et respectueux par contre, c’est un itame formé pendant des années au Japon qui se chargera avec son équipe de préparer votre plat de sushi pour vous et généralement devant vous. Il en est de même en dehors du Japon dans les restaurants asiatiques et surtout dans ceux qui sont spécialisés en sushis.

De façon artisanale et traditionnelle, le mode de production des sushis est assez simple, mais délicat. Le riz est lavé plusieurs fois pour réduire la présence d’amidon avant d’être cuit avec un morceau de konbu dans un cuiseur à riz. Une fois cuit, ce dernier est assaisonné avec du vinaigre de riz, du sel ou du sucre. Pour obtenir la brillance des grains, le riz est rapidement refroidi avec un grand éventail appelé uchiwa, puis recouvert d’un chiffon humide pour éviter le dessèchement. La suite dépend du type de sushi à préparer.

Point N°4 : comment faut-il consommer idéalement les sushis ?

Pour ce qui est de la consommation, les sushis se mangent avec les baguettes ou avec les doigts tout simplement. S’il est mal vu de mélanger le wasabi à la sauce soja au Japon, cette pratique est presque régulière dans les restaurants en dehors du pays. Au Japon, pour manger des sushis, on peut se rendre dans un sushiya (restaurant luxueux de sushis), dans un simple bar ou dans un kaitenzushi (restaurant bon marché de sushis). En Europe et particulièrement en France, de grandes chaînes de restaurants japonais comme CôtéSushi proposent de nombreux menus variés à déguster.

Voici pour finir quelques conseils et astuces pour bien déguster vos sushis :
  • la sauce soja, le wasabi et le shoga sont des accompagnements indispensables à prendre entre vos sushis pour bien les savourer ;
  • évitez de mettre trop de sauce sur le riz au risque de dénaturer le goût ;
  • mangez le sushi en une seule bouchée pour mieux en apprécier le goût ;
  • et surtout, dégustez vos sushis aussitôt qu’ils sont servis pour mieux profiter de toute la saveur.

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,
    en fait il ne faut pas tremper son sushi face riz dans la sauce mais face poisson. La sauce soja et le wasabi ne de dégustent pas entre les sushis (le gingembre si car il sert à rincer le palais) mais avec. Enfin, énormément de japonais mélangent du wasabi à leur sauce soja dans les restaurants bon marchés (on évite de le faire dans les ceux haut de gamme).

    Joli article en tout cas.

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